Vanilla Gold Blues
Etre à la dérive … et aimer cela … être la seule à savoir cette errance intérieure qui ravage tout sur son passage . annihiler les restes de passé – les restes des autres.
Annuler les ravages des amours et des haines dans un autodafé jubilatoire et éphémère. Pour ce soir je lâche les rênes … au diable les conventions/convenances qui m'obstruent les sensations/sentiments ...
Au diable aussi (… il est gâté ce soir ;)) ce masque de gentillesse inaltérable et de gaité perpétuelle ; au diable les paillettes au diable la politesse je retourne à l'état sauvage en suivant le fil de mon blues … rendez-vous au carrefour … tu sais plus si c'est l'vent du Nord / Qui souffle dans ton crâne un peu fort / Ou bien si c'est l'ombre du remord / Qui fait hurler les anges à la mort ...
Laisser tout aller sur un air de nostalgie … Orphée Orphée / les fées / t'appellent à oublier les nuits passées … oh non justement ne pas les oublier … elles sont le seul lien avec celle que j'étais … tellement vivante … je dansais en chantant les soirs d'été pieds nus dans les dunes, je chantais aux étoiles en riant sous la lune … Les autres se frappaient le front, levaient les yeux au ciel, mais me laissaient aller, muets devant mon rire …
Je ne sais plus rire, je ne sais plus danser, la vie m'a cloué les pieds au sol, le rire mué en rictus sardonique…
Oh que ma coque éclate
Oh que j'aille à la mer
Horreur Harar Arthur ….
les phrases en italique sont des fragments de Thiefaine qui trainent dans les tréfonds de mon cerveau ...